Le bâtiment, une mémoire silencieuse
Dans un contexte où les bâtiments doivent répondre à des exigences de plus en plus élevées — en matière de conformité réglementaire, de performance énergétique, de maintenance technique et de qualité de vie au travail ; augmenter la performance de son parc immobilier requiert de plus en plus de données.
Qu’il s’agisse de réaliser des reportings réglementaires, financiers ou extra-financiers (RSE, RMA, revues trimestrielles), d’anticiper les besoins de maintenance, d’optimiser les coûts d’exploitation, la donnée bâtimentaire est devenue un actif matériel et immatériel à part entière.
Mais ces données restent trop souvent éparpillées, et l’absence de vision globale complexifie le pilotage des activités. Une double question se pose : quelle solution choisir pour centraliser les données, et comment en faire un véritable levier de performance ?
Mémoire et immobilier : un actif stratégique sous-estimé
Qu’entend-on par « mémoire d’entreprise », et que signifie-t-elle dans un contexte immobilier ?
La mémoire d’une entreprise peut-être définit « comme l’ensemble des actions (individuelles ou collectives) et des actifs mis en place pour pérenniser, transmettre et valoriser les savoirs, savoir-faire comme savoir-être, ou leur histoire globale. » *
Appliquée à l’immobilier, cette mémoire peut être divisée en deux grandes composantes :
• Le capital mémoire matériel : il s’agit de l’empreinte physique de l’entreprise — ses sites, ses bâtiments, ses équipements techniques, ses plans d’aménagement, ses documents d’archives, etc.
• Le capital mémoire immatériel : plus diffus, mais tout aussi précieux, il englobe les savoir-faire techniques, les modes opératoires, les historiques de maintenance, les choix d’aménagement ou encore la culture d’entreprise en matière de qualité de vie au travail.
Dans un secteur où les équipes changent, les solutions digitales et les outils évoluent très rapidement, les prestataires tournent, cette mémoire est trop souvent dispersée, voire perdue. Pourtant, la mémoire, représente un socle critique pour prendre des décisions éclairées, fiabiliser les reportings, assurer la conformité ou optimiser la performance énergétique.
Accéder à une vision à la fois globale et précise de son portefeuille immobilier reste un défi pour de nombreux gestionnaires.
Données dispersées : un frein majeur à la performance immobilière
« Seuls 20 % des dirigeants d’entreprises françaises font confiance à leurs données. » **
Ce chiffre souligne un problème de fond : aujourd’hui encore, de nombreuses entreprises pilotent leur parc immobilier à l’aide de systèmes décentralisés. Les informations sont éparpillées entre différentes bases de données, fichiers Excel ou outils métiers, souvent cloisonnés entre les services. Résultat : une vision fragmentée et peu fiable de leur patrimoine immobilier.
À cela s’ajoute un facteur humain majeur : les départs de collaborateurs détenant une expertise non formalisée entraînent une perte de savoir et une déperdition supplémentaire de la donnée. Ce phénomène de « mémoire perdue » fragilise encore davantage la continuité et la qualité de l’information.
Certaines organisations externalisent la gestion de leur parc à des prestataires spécialisés. Si cette solution peut apporter une expertise opérationnelle, elle impose également de rester vigilant : la souveraineté des données devient un enjeu critique. Des données dispersées, incomplètes, erronées ou obsolètes deviennent ainsi un véritable obstacle à la performance. En particulier, le cloisonnement des données engendre trois impacts critiques :
- Une gouvernance de la donnée fragilisée
- Une vision globale limitée
- Des incohérences opérationnelles
Centraliser la donnée immobilière n’est plus une option : c’est devenu un levier essentiel pour restaurer la mémoire des bâtiments et piloter leur performance avec efficacité.
Centraliser pour piloter : l’IWMS, clé de voûte de la mémoire bâtimentaire
« Les entreprises qui maîtrisent l’utilisation de leurs données enregistrent des performances financières nettement supérieures aux autres, réalisant plus de 70 % de gain de revenus par salarié et 22 % en termes de rentabilité. » **
Face à des actifs immobiliers de plus en plus complexes, la centralisation des données devient un levier indispensable pour structurer, fiabiliser et valoriser la mémoire des bâtiments.
Centraliser les données, c’est regrouper l’ensemble des informations relatives à un parc immobilier au sein d’un système unique. Loin d’être un simple exercice technique, c’est une véritable stratégie d’optimisation : la centralisation casse les silos, fluidifie la communication transverse entre services, fiabilise les informations, et accélère la prise de décision.
Grâce à une solution IWMS (Integrated Workplace Management System), cette approche devient opérationnelle et génère des gains concrets :
Les principaux bénéfices de la centralisation des données :
- Sécurité renforcée
- Collaboration optimisée
- Efficacité opérationnelle accrue
- Conservation et traçabilité améliorées
- Exploitation intelligente des données
Conclusion
Dans un contexte où la fiabilité et l’exploitation des données immobilières sont devenues des enjeux stratégiques, centraliser l’information n’est plus une option : c’est un impératif de performance durable. La mémoire des données est un pilier stratégique et de croissance pour les entreprises.
Des solutions comme Camileia IWMS permettent aujourd’hui de relever ce défi en centralisant, sécurisant et valorisant l’ensemble des données liées aux bâtiments et aux environnements de travail.
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Sources :
*Observatoire B2V – « La mémoire comme outil de réinvention ». https://www.observatoireb2vdesmemoires.fr/sites/default/files/2025-01/Etude-Memoire-des-Entreprises_vdef.pdf
**Capgemini France. (2025, 4 mars). The data-powered enterprise – Capgemini France. https://www.capgemini.com/fr-fr/perspectives/publications/data-powered-enterprise/
